La dernière décennie a mit en évidence le rôle primordial de l’intestin pour la santé.
Les problématiques les plus rencontrées sont :
Les pathologies gastriques
Elles sont liées au stress, à une mauvaise alimentation, à une infection à HélicoBacter Pilori, à une insuffisance de sécrétion en chlore (hypochlorhydrie), à une hyperacidité gastrique, à une insuffisance de mastication.
Avec ou après un traitement médicamenteux, nous vous proposerons une approche nutritionnelle adaptée.
L’hyperperméabilité intestinale et la recherche d’immunisation alimentaire
L’intestin grêle a deux fonctions. La première est d’absorber les micronutriments et l’autre de faire obstacle à des molécules de plus grande taille. Lorsqu’il y a effraction de la « barrière » intestinale, une réaction immunitaire et inflammatoire se produit avec la synthèse d’immunoglobuline de type G dirigées contre une partie de cet aliment qui n’est plus toléré par l’organisme. Les anticorps développés traduisent une hypersensibilité de type III selon la classification de Gell et Coombs et peuvent être à l’origine de certaines maladies auto immunes.
L’hyperperméabilité intestinale peut être secondaire au stress, un dysfonctionnement de la flore intestinale, à une mauvaise alimentation, à une candidose…
L’hyperperméabilité intestinale peut se traduire par des signes digestifs (douleur intestinale, troubles du transit, ballonnements avec sensation de rétention d’eau, gaz, nausées) mais aussi par des affections ORL à répétition (otite, sinusite, rhinite, asthme), par des atteintes de la peau (de type eczéma, psoriasis, acné, urticaire, dermatite atopique), atteinte des ongles et des cheveux, par des troubles locomoteurs (douleurs articulaires, crampes musculaires, fibromyalgie) et des troubles neurocognitifs (difficultés de concentration, maux de tête, somnolence notamment après les repas, syndrome anxiodépressif, hyperactivité et atteinte neurodégénérative comme dans les scléroses en plaques. On retrouve également des pathologies inflammatoires et /ou auto-immunes, des pathologies dysmétaboliques comme les diabètes, les obésités, les dysthyroïdies), une atteinte du système immunitaire.
Les atteintes de la flore intestinale
Elles sont de deux types. La flore de putréfaction qui reflète la mauvaise digestion des protéines et qui se traduit notamment par des gaz avec odeurs et la flore de fermentation qui montre la mal digestion du sucre et des fibres et qui se révèlent par des gaz sans odeur. On la retrouve souvent associée à une candidose.
Ces anomalies de flore sont liées à une mastication insuffisante et à un excès ou à une fréquence trop importante d’apports en protéines, sucre ou fibres en fonction de notre propre type de flore.
On peut évaluer la flore intestinale par une étude complète de la digestion au niveau des selles, un dosage des métabolites organiques urinaires (MOU).
