Perdre du poids est souvent plus facile à dire qu’à obtenir
A Villa Valmont nous essayons de trouver pour vous, les meilleures stratégies possibles, adaptées à vous et à votre mode de vie.
Les dernières études montent que les régimes ne servent à rien. Il s’agit plutôt d’adopter d’autres comportements et de modifier son hygiène de vie.
Le but de cette prise en charge est :
- Rechercher les mécanismes précis de prise de poids (syndrome métabolique, dysthyroïdies, stress, dépression, perturbation de la flore intestinale…)
- De comprendre ce qui vous empêche de perdre du poids (pas de motivation, appétence pour le sucre, crises de boulimie, compulsions alimentaires, sédentarité…).
- Evaluer les facteurs de risque associés à la prise de poids et leurs conséquence (Hypertension artérielle, dyslipidémie, diabète, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, troubles musculo- squelettiques, trouble du sommeil (recherche d’apnées du sommeil, cancer…)
Pour cela on utilise des outils précis :
- Un interrogatoire comportant la recherche des antécédents personnels et familiaux médicaux et chirurgicaux, l’histoire de la prise de poids, l’évaluation de l’activité physique, de l’état émotionnel, d’une colopathie associée.
- Un examen clinique qui comprend au minimum la prise de poids, du tour de taille, parfois mesure de la tension artérielle, évaluation de l’état cutané, recherche d’un goitre thyroïdien….
- Une évaluation biologique de l’état nutritionnel du patient. Les carences micro nutritionnelles, en lorraine sont nombreuses (la région est pauvre en vitamine D (80 % des patients carencés), en sélénium (les apports, en France, sont de 29 à 43 microgrammes/jour alors qu’ils devraient être de 55 à 75 microgrammes/ jour) et en iode (80 % des patients carencés).
La lorraine est aussi la région où les taux de surpoids, d’obésité, de diabète (plus de 25 à 50% de nouveaux cas entre 2003 et 2011), de cancer (plus 35% de nouveaux cas entre 2003 et 2011), d’AVC (plus de 65% de nouveaux cas entre 2003 et 2011), de SEP, de dépression sont les plus hauts. Ces données ont été publiées le 2/10/2013 dans le Nouvel Obs.
Gérer les compulsions alimentaires
L’un des problèmes majeurs pour la perte de poids et pour éviter les effets yoyo sont les compulsions alimentaires. Elles peuvent provenir d’un état de stress. En cas de stress chronique, le cortisol va être secrété et celui-ci favorise une rétention d’eau qui va augmenter la prise de poids….On entre dans un cercle vicieux où faire un régime ne servira à rien. Mais frustré, on se remet à grignoter de plus belle et cette fois ci c’est du gras qui va être stocké. Nouveau cercle vicieux. A Villa Acacia, on vous apprend à vous détendre et à connaître les outils à mettre en place en cas de crise ou dans les situations de risque de perte de contrôle.
Les compulsions alimentaires ciblées sur le sucre peuvent être secondaire à une candidose ou à un déficit en sérotonine qu’il convient de rechercher.
Des données épidémiologiques récentes révèlent que 15% des femmes de plus de 50 ans sont en hypothyroïdie infraclinique. Or une thyroïde pour bien fonctionner a besoin entre autre d’iode, de fer, de sélénium et de zinc.
Une hyperperméabilité intestinale favorise la prise de poids sous forme de rétention d’eau. Elle favorise aussi une réaction inflammatoire chronique de bas grade qui utilise les mêmes voies de signalisation cellulaire que l’insuline qui stocke le gras. Autrement dit l’inflammation favorise l’action de l’insuline qui entretient la réaction inflammatoire. Nouveau cercle vicieux.
La perméabilité intestinale est perturbée par le stress, la prise de toxiques (alcool, médicaments, métaux lourds), les infections virales, bactériennes et les candidoses, une dysbiose (perturbation de l’écosystème de la flore intestinale ou microbiote).
Notre flore fécale est regroupée en 3 lignées phylogénétiques majeures : le groupe des Bacteroidetes, le groupe des Firmicutes et le groupe des Actinobacteria. Toute modification de l’un ou de l’autre de ces constituants est susceptible de perturber l’équilibre et le fonctionnement de l’ensemble.
En ce qui concerne le poids, de nombreuses études ont montré que chez les personnes obèses ou avec un syndrome métabolique, le microbiote est fortement altéré, montrant une réduction de presque 50% des niveaux des Bactéroidetes et une augmentation du pourcentage des Firmicutes.
La perte de poids et son maintien dans le temps est donc complexe. En fonction des données de l’interrogatoire, de l’examen clinique, on explore telle ou telle piste puis on travaille sur ces trois principaux axes.