QU’EST CE QUE LE COLLAGÈNE ?

 Le collagène est une protéine que l’on retrouve partout dans le corps : la peau (c’est un constituant majeur du derme), les os, les tendons, les cartilages, les ligaments, les articulations (qui vont devenir plus raides et plus douloureuses), les muscles… Il participe à la structure de ces différents tissus, apporte de l’élasticité, de la résistance et de la souplesseEn vieillissant, les cellules qui synthétisent le collagène, sont moins efficaces.

La peau se relâche et les rides apparaissent. A partir de 25 ans, on perd en moyenne 1,5 % de collagène par an. À 80 ans, on a perdu près de 75 % de collagène.

Pour lutter contre ce phénomène, il faut apporter du collagène au corps. Les crèmes n’ont qu’une action locale sur l’épiderme. Pour un effet en profondeur, il faut l’ingérer. On trouve du collagène dans la peau de poulet, les os, les arêtes de poissons et dans les bouillons. Une autre solution c’est les compléments alimentaires.

Comme vous le savez, depuis 15 ans, je milite pour une prise en charge intérieure et extérieure en combinant compléments alimentaires et actes de médecine esthétique. Pour booster le collagène c’est encore plus vrai.

 

Il existe différents types de collagène (type I, II, III…), différentes origines (marine, bovine…), mais ce qui est vraiment important, c’est de prendre du collagène hydrolysé. Le collagène natif est une grosse molécule mal absorbée. La forme hydrolysée permet une bonne assimilation au niveau de la barrière intestinale.

Pour les végétariens, il existe du collagène extrait de la membrane d’œuf. Pour les végétaliens, le collagène étant une protéine animale, la seule solution consiste à prendre des compléments contenant des précurseurs du collagène (acides aminés, vitamine C…).

Il faut aussi le prendre à bonne dose c’est-à-dire 10 grammes de collagène par jour pour préserver la peau du vieillissement. On peut faire une cure de 3 mois pour un effet repulpant, ou bien en prendre en continu 3 fois par semaine pour un entretien. Il n’y a pas de contre-indication à en prendre sur le long terme. Seul effet indésirable rare : des ballonnements.

 

Quels effets attendre des compléments alimentaires ?

 

Plusieurs études montrent que les compléments de collagène ont un effet bénéfique pour la peau. Ils agissent de deux façons : en apportant des acides aminés nécessaires à la synthèse du collagène et en envoyant des messages qui boostent cette synthèse (principe de la médecine régénérative expliqué dans la newsletter d’avril 23)

 

Pour un effet optimal il faut les associer à des actes qui visent à améliorer la synthèse du collagène, comme le laser, la lumière pulsée (à partir de 35-40 ans), les ultrasons focalisés qui agissent plus en profondeur (à partir de 45-50 ans). Ceux-ci permettent de chauffer les fibroblastes pour relancer la synthèse de collagène de qualité. Les compléments n’ont bien sûr d’intérêt que dans le cadre d’une bonne hygiène de vie. Si l’on mange mal et/ou que l’on fume, ils auront plus de mal à améliorer l’état de la peau.

 

Au cabinet j’ai choisi 2 gammes de compléments de technologie Suisse. Le Cartilys plutôt pour les articulations en association avec de la vitamine C, D, E, Sélénium et le Time Sublime avec vitamines A, C, E, B8 et zinc. Le collagène de ces 2 gammes est le même et c’est un collagène hydrolysé, dosé à 10 grammes qui se présentent en flacon unidose à boire le matin à jeun. Actuellement, en France, le Time Sublime est épuisé mais la situation devrait être rétablie d’ici 1 à 2 mois. En attendant son retour, je continue avec le Cartilys.

 

Que peut on faire en médecine esthétique à Valmont pour stimuler le collagène ?

 

Dès la trentaine :

–          Des séances d’IPL ou lampe flash. On fait un traitement d’attaque de 3 séances espacées de 3 semaines puis en entretien 1 séance tous les 3 à 6 mois. On peut traiter le visage, le cou, le décolleté et les mains en une même séance. Plutôt en automne/hiver/printemps. C’est aussi la meilleure technique pour traiter les pores dilatés en association avec la cosmothérapie que je propose avec la gamme ZO SKIN HEALTH.

–          Des séances de leds. On peut faire des cures de 6/10 ou 15 séances, à raison d’une séance par semaine. Toute l’année. Soit corps entier sur le Chromospace (que je vous ai présenté en début d’année) et sur le visage avec ma Boxlight. Cet été nous aurons une nouveauté qui associera masque spécifique activé par la lumière des Leds qui pourra traiter les taches et les rides. A suivre….

Dès 40/45 ans :

–          Des séances de Légato. Il s’agit d’un plan de traitement qui associe Led, radiofréquence ablative, radiofréquence thermique, ultrasons focalisés et infusion de NCTF135AH de Fillmed que je booste en ajoutant de la vitamine C ou A ou de la DMAE comme je le fais lors des mésolifts. Ceux qui me connaissent savent que j’adore cuisiner en mélangeant herbes, fleurs, épices, huiles essentielles, graines… et bien je fais la même chose au cabinet qui est vraiment ma 2e maison !!!!!

L’intérêt de cette technique est d’apporter un effet lift et d’améliorer la qualité de la peau (plus d’éclat, peau raffermie, resserrement des pores). Son inconvénient, les effets commencent au bout de 10 jours pour se poursuivre sur plusieurs mois et tenir en fonction de l’état cutané de départ entre 1 à 3 ans. Pour celles qui ne souhaitent pas de fils tenseurs. A faire aussi quand il n’y a pas de soleil.

Je ne sais pas si vous avez entendu parler de la toute nouvelle tendance aux Etats Unis, la Snatched skin dont les stars américaines qui ont usées et abusées des injections sont folles. Et bien à Valmont ce n’est pas très nouveau puisque j’ai choisi le Legato depuis 2016 (qui est l’appareil de choix pour la Beauty Sandwich) mais aux USA c’est une révolution. Mais docteur vous parlez de quoi ? Allez, je traduis. La beauty sandwich est la combinaison de plusieurs technologies dans la même séance

(led, radiofréquence, ultrasons, infusion et led) et la Snatched skin c’est une peau repulpée, éclatante et aux contours biens définis.

 

— Quand le relâchement commence à se faire sentir.

La technique de choix : Les fils tenseurs.

Les fils tenseurs visent à remettre en tension les zones relâchées de la peau du visage et du cou, et à soutenir les tissus sous-cutanés affaissés. Ils cherchent à produire un effet « lifting » sans chirurgie, grâce à l’implantation de fils (généralement crantés ou munis de points d’accroche) sous la peau.

La mise en tension de la peau par implantation de fils dermique a commencé il a plus de 40 ans.

Les premiers fils utilisés étaient surtout non résorbables (fils permanents en nylon). Depuis, des fils spéciaux sont apparus : crantés, à cônes, spiralés … permettant une introduction par un trou d’aiguille, avec une accroche simplifiée, sans geste invasif.

Puis sont apparus les fils résorbables, fonctionnant sur le même principe mais s’éliminant totalement avec le temps. Ils sont aujourd’hui synthétiques : acide polylactique, de polydiaxonone (PDO)… Tous ces fils sont généralement bien tolérés et non allergisants, tout comme les fils de suture classiques.

Les deux types de fils, permanents et non permanents, sont deux concepts très différents.

Les fils permanents peuvent être considérés comme un lifting mini-invasif mais qui n’enlève pas de peau, destinés à des relâchements peu importants.

Les fils non permanents (résorbables) entrent dans la catégorie des gestes mini-invasifs, et permettent d’obtenir un effet liftant transitoire. Ils peuvent être reposés tous les 1 à 2 ans et leur effet est cumulatif. Ils peuvent être facilement associés à des injections d’acide hyaluronique de comblement pour restaurer des volumes du visage perdus.

La bonne indication est le début d’affaissement que l’on constate sur son visage autour de 40 à 50 ans. Un relâchement important (ptôse), ou une peau ayant perdu sa tonicité, sont plutôt des indications de lifting chirurgical ou de peelings profonds, sinon les résultats risquent d’être insuffisants et décevants.

Les indications principales sont :

·         redessiner l’ovale du visage,

·         remonter des bajoues,

·         atténuer des plis d’amertume

·         diminuer les sillons nasogéniens

·         relever la queue du sourcil en cas de regard triste ou d’air fatigué

·         remonter l’affaissement des pommettes (dans certains cas)…

 

Dans un premier temps le visage est examiné afin de repérer le trajet et le nombre de fils à poser, et d’effectuer un tracé préalable. Une petite anesthésie locale est faite sur les trajets prévus.

Ensuite, pour la plupart des fils, l’introduction sous la peau se fait à l’aide d’une simple aiguille (ou d’une micro-canule dont la pointe est mousse), ce qui ne laisse aucune cicatrice. Certaines techniques plus complexes, notamment avec les fils non résorbables, peuvent nécessiter des petites incisions de la peau.

Les multiples aspérités des fils (qu’ils soient crantés, barbelés ou munis de petits cônes) vont « s’accrocher » sous la peau un peu « comme du velcro », sans nécessiter de suture.

Le tissu cutané est ainsi « lifté » et remis en tension, permettant de rattraper des relâchements modérés. Toutefois, les fils ne sont pas un traitement des rides. D’autres méthodes existent pour atténuer les rides du visage.

L’effet liftant (peau retendue et remontée) par l’effet tenseur des fils sur les tissus, se voit immédiatement mais les vrais résultats se mettent en place après quelques semaines, par l’effet de stimulation de fabrication de fibres de collagène, due au matériau constituant le fil.

Les résultats durent, en théorie, quelques années avec des fils permanents.

Pour les fils résorbables, on compte entre 12 et 24 mois. Cela dépend de beaucoup de paramètres :

·         type de fils (grosseur, matériau, crantage, longueur…),

·         qualité de fabrication,

·         nombre de fils implantés,

·         et surtout placement judicieux des fils selon l’expérience du médecin.

 

Même si le fil se résorbe en quelques mois, l’effet constaté dépasse généralement une année, car la peau a réagi en fabricant du collagène sur son trajet, ce qui constitue une zone de raffermissement de la peau. La durée des résultats a été bien améliorée depuis l’emploi de fils plus longs et multiples.

L’implantation de fils permet d’obtenir un résultat naturel et cohérent car toutes les zones affaissées peuvent être traitées en même temps. Ceci dit, ce résultat dépend largement de l’expérience du médecin qui réservera cette méthode aux bonnes indications (peau encore tonique, relâchement modéré…).

Un saignement immédiat (avec ecchymoses ou hématome dans les jours suivants) est toujours possible. Une sensation un peu douloureuse des joues, le long des trajets des fils peut durer pendant quelques jours.  Elle cède généralement avec des antalgiques légers, voire des anti-inflammatoires.

Des réactions de type inflammation avec léger gonflement locaux et parfois rougeurs sont possibles. Elles sont dues à la présence de ce corps étranger sous la peau (les fils) et dépendent du nombre de fils implantés. Elles cèdent avec une médication appropriée.

Quelques plis de la peau, ou des petits creux, peuvent apparaître, assez couramment, à la suite de la remise en tension cutanée. Ils s’effacent généralement en 2 à 3 semaines. S’ils persistent, il faut revoir le médecin afin qu’il gère le problème.

Un fil dont l’extrémité est trop proche de la surface de la peau peut avoir tendance à ressortir. Il crée alors une rougeur (comme un bouton) un peu douloureuse. Le médecin peut dans ce cas le raccourcir ou procéder à son ablation.

Les infections le long des fils sont rarissimes.

Les matériaux utilisés sont semblables aux fils utilisés pour recoudre les plaies ou pour faire des sutures chirurgicales. Il n’y a donc pas de réelle contre-indication à la pose de ces fils sous la peau.

En revanche, on évite d’implanter sur une peau infectée (acné) ou inflammatoire (eczéma en poussée, etc…).

Le médecin devra surtout éviter de traiter les relâchements trop importants, les peaux trop fines et trop distendues, et tous les cas où le résultat trop hasardeux pourrait être décevant.

L’implantation de fils peut prendre une heure pour les poses simples jusqu’à plus de deux ou trois heures pour les poses complexes avec certains fils (notamment les fils permanents). C’est un travail précis qui ne doit pas être hâtif. Placer un fil n’est pas très difficile mais bien le placer est une autre histoire.

Cette technique relativement récente a bien évolué et s’est améliorée dans les résultats depuis l’emploi de nouveaux types de fils (résorbables notamment) qui apparaissent régulièrement sur le marché, visant à améliorer les effets et la procédure de l’implantation.

La grande évolution a été celle des fils résorbables implantables à l’aiguille, rendant la méthode légère, simple et rapide. La grande majorité des médecins l’ont adoptée pour son caractère peu invasif et dans l’idée d’éviter de laisser des fils persister sous la peau. Même s’ils sont très bien tolérés dans le temps, il s’agit malgré tout de corps étrangers.

C’est aujourd’hui la seule technique légère qui apporte immédiatement un effet « lifting » digne de ce nom, avec remise en tension de la peau du visage, et surtout sans gonfler le visage et sans lui donner un volume supplémentaire s’il n’en a pas besoin.

Le praticien doit rester prudent et avoir été parfaitement formé à ces techniques. Il doit bien connaître l’anatomie des zones traitées pour éviter les risques de lésion de vaisseaux, de muscles peauciers ou de nerfs.

Quand la peau est très ridée et qu’il faut la défroisser et qu’il faut traiter des pertes de volumes